Denise DESAUTELS

Écrivaine, poète

DENISE DESAUTELS est née à Montréal en 1945.

Mémoire, douleur et deuil – intimes et universels – sont au cœur de son écriture, celle d’une écrivaine, engagée dans le milieu littéraire francophone, dont les livres – certains traduits en plusieurs langues – sont marqués par sa conscience d’être une femme qui écrit et par sa passion pour les autres arts.

Elle a publié plus de 50 recueils de poèmes, récits et livres d’artistes, qui lui ont valu de nombreuses distinctions dont le Prix du Gouverneur général du Canada, le Grand Prix Québecor du Festival international de la poésie de Trois-Rivières – à deux reprises – et, pour l’ensemble de son travail, le Prix Athanase-David – la plus haute distinction accordée en littérature par le gouvernement du Québec – et le Prix européen de Littérature Francophone Jean Arp.

Pour son ouvrage Disparaître (L’herbe qui tremble / Le Noroît)écrit autour de 11 œuvres de l’artiste Sylvie Cotton, elle a reçu le prix Apollinaire 2022.

Membre de l’Académie des lettres des Québec, de l’Ordre national du Québec, de l’Ordre du Canada, du Comité Femmes du PEN Québec et du Parlement des écrivaines francophones, elle est devenue, en mars 2022, la 2e poète québécoise, après Gaston Miron, à être publiée dans la collection Poésie / Gallimard.  

Au printemps 2024 paraît, à Dijon (France), L’espoir peut-être, son troisième livre à L’Atelier des Noyers, élaboré comme les deux précédents – Noirs et L’heure violette – en collaboration avec Erika Povilonytė, une jeune et brillante artiste lituanienne.

BIBLIOGRAPHIE

L’espoir peut-être, avec des œuvres numériques d’Erika Povinolyte,Perrigny-lès-Dijon (France), L’Atelier des Noyers, 2024 ; L’heure violette, 2020 ; Noirs, 2018.

L’angle noir de la joie suivi de D’où surgit parfois un bras d’horizon, préface de Louise Dupré, Paris, Gallimard, coll. «Poésie / Gallimard, 2022.

Disparaître, autour de 11 œuvres de Sylvie Cotton, Montréal, Le Noroît, 2021 ; Billère (France), L’herbe qui tremble, 2021.

D’où surgit parfois un bras d’horizon, Montréal, Le Noroît, 2017.

Cimetières : la rage muette, photographies de Monique Bertrand, Saint-Sauveur-des-monts (Québec), La Genouillère, 2016. (Version retouchée du texte publié en 1995 chez Dazibao.)

Sans toi, je n’aurais pas regardé si haut. Tableaux d’un parc, avec des photographies d’Emmanuel Martin et de l’auteure, Montréal, Le Noroît, 2013.

L’œil au ralenti, postface de Lise Lamarche, Montréal, Le Noroît, 2007.

Pendant la mort, Montréal, Québec Amérique, 2002.

Tombeau de Lou, autour dephotographies d’Alain Laframboise, Montréal, Le Noroît, 2000.

Le saut de l’ange, autour de quelques objets de Martha Townsend, Montréal et Amay (Belgique), Le Noroît / L’Arbre à paroles, 1992.

Leçons de Venise, autour de trois sculptures de Michel Goulet, Saint-Lambert, Le Noroît, 1990.

Références