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En 1993, en pleine tragédie algérienne, naissait le « Parlement international des écrivains ». Il ambitionnait de…

En 1993, en pleine tragédie algérienne, naissait le « Parlement international des écrivains ». Il ambitionnait de venir en aide aux auteurs menacés de mort et d’exil et lançait une opération de visibilité et de solidarité à l’égard des écrivains avant que cette instance indépendante ne décide, en 2003, de s’auto-dissoudre.

C’est de cette initiative que s’inspire le « Parlement des écrivaines francophones », annoncé en 2017 lors des Voix d’Orléans – Rencontres de la francophonie, par Olivier Carré, Maire d’Orléans, Président d’Orléans Métropole. Il répondait ainsi à l’appel lancé en 2016 par Fawzia Zouari, journaliste et écrivaine tunisienne. 

Sa première session s’est tenue à Orléans, les 26, 27 et 28 septembre 2018, en présence de quelque 70 écrivaines des cinq continents venues pour échanger et débattre sur la condition des femmes dans le monde, leur place sur la scène publique, politique, ou bien encore la survie de la planète. Et son premier acte a sonné comme un engagement : la rédaction du manifeste des écrivaines francophones « Liberté, égalité, féminité », publié dans Le Monde.

Au fil des années, le Parlement des écrivaines francophones, soutenu dès sa création par la journaliste et écrivaine Leïla Slimani, représentante personnelle du Président de la République Française pour la Francophonie, sous l’égide et l’implication de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), a vocation à voyager à travers le monde pour permettre à toutes les écrivaines francophones de se l’approprier. Les objectifs qu’il se fixe :

  • rendre distincte la voix des femmes écrivaines,
  • affirmer qu’il existe un « écrire-ensemble » capable de renforcer les liens des écrivaines où qu’elles se trouvent,
  • travailler à faire reconnaître la place de l’écrivaine dans son pays et réaffirmer son rôle dans le dialogue civilisationnel,
  • constituer un trait d’union entre le Nord et le Sud et faire circuler les idées et les auteures, 
  • s’exprimer sur ce qui porte atteinte à l’intégrité morale ou physique des écrivains contre les menaces,
  • défendre la liberté et le droit des hommes et des femmes partout où ils se trouvent attaqués,
  • offrir un espace de prise parole destiné à donner le point de vue des femmes sur les débats ou les crises de nos sociétés.