Hella FEKI

Ecrivaine

Hella Feki est née le 27 mars 1982, à La nouvelle Ariana (Tunisie), de père tunisien et de mère française.

Scolarisée au lycée français Pierre Mendès France de Mutuelleville, elle quitte Tunis à l’âge de 18 ans. Elle suit des études en Khâgne, au lycée Joffre de Montpellier, puis des études de lettres à La Sorbonne Paris IV. 

Après une maîtrise sur l’écrivain tunisien Albert Memmi, elle soutient un DEA de littérature comparée à l’université de La Sorbonne- Paris IV (littérature antillaise anglophone et francophone), préparé à Royal Holloway University of London (accords Erasmus).

Professeure de lettres et théâtre, formatrice d’enseignants, elle complète sa formation par un Master 2 de didactique du FLE à l’université Paris III – Sorbonne Nouvelle (2008), et un Master 2 Formation de formateurs à l’université de Cergy-Pontoise (2014).

Elle écrit régulièrement des articles pour la revue L’école des Lettres, et contribue à l’écriture de l’ouvrage collectif, coordonné par Sylviane Ahr : Vers un enseignement de la lecture littéraire au lycée (CNDP Grenoble, 2013).

Elle a enseigné en France, en Inde, en Equateur, au Sénégal et à Madagascar.  Entre 2017 et 2021, elle est conseillère pédagogique pour la zone Océan indien de l’AEFE (Madagascar, Maurice, Comores, Seychelles). 

De retour en région parisienne depuis septembre 2021, elle est professeure de lettres en Master Métiers de l’Education, de l’Enseignement et de la Formation à l’Université de Nanterre.

En août 2020 paraît son premier roman, Noces de jasmin aux éditions JC Lattès (« La Grenade ») pour lequel elle est lauréate du festival du premier roman de Chambéry.

Dans ce roman choral, les personnages racontent la révolution de jasmin de l’intérieur : leurs espoirs, leurs blessures, leurs peurs, leurs défaites, leurs envies de tout changer. De tout casser. Pour mieux reconstruire.

Quatrième de couverture : Janvier 2011. Les journaux sont censurés, les informations se diffusent sur Internet et un murmure parcourt la Tunisie : la rue gronde. Mehdi, un jeune journaliste, tourne en rond dans sa cellule, sans savoir ce qu’il va devenir. La Cellule, elle, sait tout, elle a vu ce que les geôliers ont fait aux autres prisonniers. Dehors, Essia s’inquiète de la disparition de Mehdi, son nouvel amour. Elle part à Sfax, sa ville d’origine, pour tenter de le retrouver. À Tunis, Yacine, le père d’Essia, se rappelle l’indépendance. D’ailleurs, il a mal sous le pied gauche, comme au départ des Français en 1956. Mehdi est encore le seul à le comprendre : c’est une révolution.

Références